À Jaisalmer on a vu le Golden fort, parce qu’à part ça, sans vouloir critiquer, y a pas grand-chose à voir. Et c’est justement l’intérêt de cette ville isolée perdue dans le désert du Thar à quelques dizaines de kilomètres de la frontière pakistanaise.
À Jaisalmer on a vu des indiens vendre du English Wine & German bakery. Intrigués, nous nous sommes renseignés : il s’agit en fait de vin indien, produit dans la région de Nasik, pour les German pastries je me suis arrêtée au banana pancake qui s’est avéré être une crêpe française un peu plus épaisse avec un peu de Nutella (« Finding Nutella in the middle of the desert ? Possible! »). Dans la même veine on a failli goûter un chocolate lassi. Exotique !
On a trois fois le même menu dans trois restaurants différents. On leur a demandé et ils l’ont fait ensemble! Nous voilà rassurés.
On a vu des indiens accablés par la chaleur. On a vu des touristes en short et en débardeur. Des tonnes de touristes français et israëliens. Certains très sympas d’ailleurs. On a vu autant de vaches que de touristes et encore plus de mouches.
Dans quelques semaines, il fera trop chaud (autour des 55 degrés) et les commerçants retourneront dans leur village du désert pour quelques mois en attendant la mousson et le début d’une autre saison touristique.
À Jaisalmer, j’ai même vu un mec refuser d’acheter une bouteille d’eau avant d’aller passer une nuit dans le désert mais ça c’est une autre histoire…